De L’Intention

 

Je pense, que dans la pratique herboriste, il est particulièrement important d’entrer en relation avec les plantes et les préparations que vous utilisez.
Il est plus ou moins universellement reconnu par les personnes qui confectionnent leurs propres remède, qu’ils ‘’fonctionnent mieux’’ que ceux du commerce (par commerciaux, j’entends ‘’production de masse’’, et non pas ceux façonnés à la main dans les règles de l’art par des herbalistes pleins d’attention).
C’est probablement en raison de l’intention mise dans les remèdes pendant leur fabrication.

En ramassant des plantes, votre intention délimite votre intégrité, et agis sur l’ouverture qu’auront les plantes à vous aider.

Dans la fabrication des remèdes, l’intention potentialise les soins que vous créez.
Et dans l’usage des plantes, que ce soit par vous où dans la fabrication et le don du remède à quelqu’un d’autre, l’intention peut avoir une influence considérable sur les résultats obtenus.

Je ne pense pas pouvoir suffisamment insister sur le rôle de l’intention dans l’herborisme (où dans la vie en général…).
L’intention est tout.
Il est véritablement important de comprendre que la façon dont nous faisons les choses a un impact sur ce qu’elles feront pour nous. Si vous utilisez un remède à base de plantes, vous pouvez le rendre plus efficace en ayant l’intention consciente de son efficacité.
Prendre un moment afin de demander ses vertus nourrissantes et médicinales avant de boire une infusion où de prendre une dose de teinture, augmentera à la fois les capacités de votre corps à assimiler et distribuer les produits actifs de la plante, mais aussi les capacités de la plante à vous envoyer sa force médicinale.
Ce phénomène s’étend même, comme indiqué à la fabrication des remèdes faits pour les autres.

Je me souviens d’une fois où l’un de mes amis faisait rouler ses épaules, et à chaque fois, on pouvait entendre un claquement sonore. Je lui avais donné de la teinture de Sceau de Salomon une semaine ou deux avant et j’étais plutôt surpris que ça n’ait pas réglé le problème.
Je lui ai demandé si ça l’avait aidé, et quelque chose dans la réponse m’a fait comprendre que si la teinture était utilisée, il n’y avait par contre pas beaucoup de confiance pour l’aider à agir.
J’ai pris la bouteille, l’ai porté à mon cœur et lui ai fait une prière, ou fait une demande, où invoqué ses vertus médicinales…quoi que ce soit que vous vouliez l’appeler.
J’ai ensuite demandé à mon ami de prendre 5 gouttes. Il les a prises, a roulé les épaules et …pas de claquement.

A ce moment vous pourriez croire à un instant de réaction ébahie, à une réalisation fracassante du pouvoir de l’intention, n’est-ce pas ? Et bien ce n’est pas vraiment ce qui s’est passé.
Il ne pouvait simplement pas croire que ça ait marché, et il a passé les dix minutes suivantes à rouler des épaules dans toutes les directions possibles jusqu’à ce que ça craque enfin.

Donc deux fois en une après-midi, on peut voir comment se focalise l’action de l’intention.
Il doit être mentionné aussi qu’en faisant les choses avec intention, vous pouvez changer les effets qualitativement.

Le tabac par exemple, fumé avec intention comme un acte de prière, est profondément guérisseur.
Et boire du café aura un effet différent sur le corps suivant la façon dont il est consommé : si nous attendons qu’il soit suffisamment refroidi pour être engloutis, s’en goinfrer avec une tasse de voyage tout en zigzaguant dans la circulation, l’exacte manière avec laquelle nous le consommons renforce et potentialise ses effets stimulants sur notre corps.
Mais, si d’un autre côté, nous coulons une bonne grosse tasse de Mocha java autour du feu au camping, en inspirant profondément les odeurs et savourons les arômes de chaque gorgées avec intention, l’effet du café, bien qu’étant toujours intrinsèquement stimulant, sera bien plus facilement assimilé par le corps, et ne nous affectera pas de manière aussi discordante.

Ce ne devrait vraiment pas être une surprise… Tout le monde sait que la façon consciente dont nous mangeons nos aliments agis sur la manière dont nous digérons et assimilons.
Il en va de même pour les plantes.

Vous pouvez aussi utiliser l’intention pour accéder aux vertus plus spirituelles où éthériques des plantes : Si vous utilisez les herbes de façon ‘’énergétique’’, vous devriez consciemment vous concentrer sur l’aspect de la plante que vous voulez voire se manifester.
Par exemple, si vous mâchez du Calamus non pas pour vous protéger des gens malades qui sont autour de vous, mais pour approfondir votre perspective et votre perception, vous devriez en faire une intention consciente.
Ou peut-être que vous voulez utiliser du plantain comme vecteur drainant, mais pour une peur que vous voudriez exprimer, et non pas pour une écharde.
Encore une fois, faites consciemment une demande, une prière, une invocation, un sortilège….quoi que ce soit que vous voulez l’appeler, c’est moins important que de le faire.
Donc…quand vous ferez votre thé plus tard dans la journée, où dévissez la pipette de votre bouteille de teinture, prenez le temps d’inhaler les arômes, immergez-vous dans les couleurs et savourez les (où grimacez avec intention et conscience aux) arômes.

Offrez votre appréciations, vos intentions et votre gratitude pour les soins que vous faites ensembles.

 

 

 

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Un autre article de Jim Mcdonald est traduit par Christophe Bernard sur le site Althéa Provence : Bénis amers

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